SCF: JE N'ACCEPTE PAS LA TRICHE AUX ORIGINES
Actualité publiée le 01/02/2015
Monsieur le Président,
Voici le bulletin d’une adhésion au SCF que je ne reprendrai pas.
La décision du comité de ne pas donner de suite à la fraude aux origines des deux champions de travail d’Hurtevent, produits par Etienne Pâques, validant la disparition en série des chiens dans cet élevage, est un affront pour les éleveurs qui font leur travail correctement.
C’est aussi un acte irresponsable, car une telle tromperie sur les origines compromet aussi la fiabilité des garanties apportées par les tests génétiques au niveau des tares héréditaires.
Au Spaniel Club, les éleveurs ne trouvent rien de ce qu’ils attendent d’un club de race, pourtant désigné par la SCC et le ministère comme seul responsable de la race et de sa sélection.
Aucune donnée technique spécifique sur les reproducteurs n’est transmise par le club, laissant les éleveurs sans outils de travail, ce qu’ils cherchent avant tout dans un club de race;
Il y a des dizaines d’années que nous n’avons pas eu de réunion des juges de nos races, en beauté comme en travail. La question des working cockers n’est toujours pas traitée, finissant d’écoeurer les rares éleveurs qui sélectionnent encore des chiens complets, et favorisant l’hypertype sur la pilosité en exposition.
Les grilles de cotations, qui devraient être à la base de la sélection, sont tellement incohérentes et obsolètes qu’en cocker anglais, elles ne concernent même pas 1% des naissances
Les règlements d’homologation de championnat sont inadaptés, et ne contribuent en rien à l’amélioration de la qualité de notre élevage.
Les contraintes administratives, fiscales, sanitaires qui pèsent sur les éleveurs, font partie d’un monde qui n’est pas le votre, qui est pourtant indissociable de la sélection, et leur évolution compromet la survie de bon nombre d’éleveurs de qualité.
Il n’y a pas si longtemps, vous m’avez dit au téléphone que « moins il y avait d’éleveurs au club, moins il y avait d’emmerdeurs ».
Message compris, et transmis
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Voici le bulletin d’une adhésion au SCF que je ne reprendrai pas.
La décision du comité de ne pas donner de suite à la fraude aux origines des deux champions de travail d’Hurtevent, produits par Etienne Pâques, validant la disparition en série des chiens dans cet élevage, est un affront pour les éleveurs qui font leur travail correctement.
C’est aussi un acte irresponsable, car une telle tromperie sur les origines compromet aussi la fiabilité des garanties apportées par les tests génétiques au niveau des tares héréditaires.
Au Spaniel Club, les éleveurs ne trouvent rien de ce qu’ils attendent d’un club de race, pourtant désigné par la SCC et le ministère comme seul responsable de la race et de sa sélection.
Aucune donnée technique spécifique sur les reproducteurs n’est transmise par le club, laissant les éleveurs sans outils de travail, ce qu’ils cherchent avant tout dans un club de race;
Il y a des dizaines d’années que nous n’avons pas eu de réunion des juges de nos races, en beauté comme en travail. La question des working cockers n’est toujours pas traitée, finissant d’écoeurer les rares éleveurs qui sélectionnent encore des chiens complets, et favorisant l’hypertype sur la pilosité en exposition.
Les grilles de cotations, qui devraient être à la base de la sélection, sont tellement incohérentes et obsolètes qu’en cocker anglais, elles ne concernent même pas 1% des naissances
Les règlements d’homologation de championnat sont inadaptés, et ne contribuent en rien à l’amélioration de la qualité de notre élevage.
Les contraintes administratives, fiscales, sanitaires qui pèsent sur les éleveurs, font partie d’un monde qui n’est pas le votre, qui est pourtant indissociable de la sélection, et leur évolution compromet la survie de bon nombre d’éleveurs de qualité.
Il n’y a pas si longtemps, vous m’avez dit au téléphone que « moins il y avait d’éleveurs au club, moins il y avait d’emmerdeurs ».
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