LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DU SPANIEL CLUB
LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DU SPANIEL CLUB
Monsieur le président
J’ai parcouru avec beaucoup d’attention la dernière revue « spaniels »,
un très joli catalogue pour particulier, amateur d’activités avec son spaniel.
J’ai même vu que le prochain numéro serait consacré aux
amateurs d’expositions.
Monsieur le
Président, ces chiens, prétextes de ces joyeuses sorties, ils naissent dans les
choux ?
La mission d’un club de race est l’amélioration des races qu’il a en charge, par délégation du
ministère de l’agriculture, via la SCC.
S’il est important que des particuliers, amateurs de
Spaniels, participent au concours, pour pouvoir juger le résultat de la
sélection, l’amélioration des races passe d’abord par la sélection des reproducteurs.
J’ai beau chercher, je ne trouve nulle part dans vos
publications les informations permettant à vos membres de sélectionner leurs futurs
reproducteurs, sinon des résultats de concours, de plus en plus conditionnés
par le dressage ou le toilettage, sans
fournir des renseignements sur ce qui est indispensable pour la reproduction, comme
les résultats des tests santé, ou le minimum, l’aptitude à la confirmation.
Qui d’autre que le club de race peut nous fournir ces informations ?
Il est navrant de
constater que l’on accepte tout pour
remplir les concours, vu la désertion des field trial par tous ceux qui
faisaient la qualité de notre élevage, écoeurés par les pressions de celui qui harcèle
pour imposer ses juges, et a tellement pourri l’ambiance et les résultats que
certaines années, il se retrouve seul aux résultats du gibier tiré.
Les adhérents du spaniel club, pour la plupart amateurs de
cockers, vont’ils accepter longtemps de sponsoriser des épreuves ( car les field
trials coûtent cher) où la majorité des chiens ne ressemblent plus à des
cockers ?
Quand, dans le même concours, censé rassembler la crème de
notre élevage, on a deux chiens fortement typé sussex, un dont on a pensé qu’il
s’était trompé de concours ( non, non, c’était bien un cocker et pas un spring),
et celui dont on m’a fait la réflexion qu’il ne ressemblait à …..rien.
Même en faisant
abstraction du type ou du style, pas un seul qui nous ait fait régaler par son
travail.
Un juge qui avait l’habitude de tirer dans nos
épreuves, et qui n’avait pas suivi nos épreuves depuis vingt ans, était effaré
par la baisse du niveau des cockers, aussi bien en standard qu’en travail.
La devise du club, le beau et le bon, elle est passée où ?
Monsieur le
Président, êtes vous sûr que vos membres sont d’accord pour que leurs
cotisations servent à sponsoriser cette compétition à tout prix ?
Et que dire de ces
chiens qui semblent voler tellement ils sont excités, et qui s’écroulent en
quelques secondes, comme si on avait enlevé leur pile. N’évoquons pas surtout
pas la possibilité de contrôles anti dôpage, nos responsables n’aiment pas les
vagues.
Celui qui ne les craignait pas, et qui a eu le courage de
tenir tête, aussi bien au roitelet qu’aux tricheurs, pourquoi on l’a relégué à
tenir les comptes ? Certes, son courage a fait qu’il s’est fait boxer par
certains individus, dont a pourtant accepté, non seulement la présence sur les
concours, mais aussi leurs chiens, juste
changés de propriétaire sur le papier, au mépris de tous les autres
concurrents.
Il nous a valu deux saisons d’embellie, où les commandes étaient aux mains d’un
responsable qui ne se laissait pas manipuler, ni impressionner, et on a même cru
que l’on pouvait présenter ou juger en
field trial sans avoir à avaler des couleuvres grosses comme des boas, et même que
certain(e)s occupat(rice)s de postes depuis des lustres auraient la décence de
faire comme Benoit XVI.
Mais ce n’était qu’une embellie……… Les servants du roitelet
ont repris du service cette saison, son bras armé, et même ceux dont l’ego
démesuré bloque le fonctionnement et les finances du club depuis deux ans.
Le roitelet rigole, on l’a même invité à juger ce printemps